Avoir une bonne mémoire représente un atout non négligeable dans la vie. Celle-là constitue une importante fonction cognitive des êtres humains. Elle permet de conserver les connaissances, les savoir-faire ou encore les souvenirs. Elle s’utilise également pour restituer ces informations afin de réagir avec l’entourage. Son rôle est primordial en termes de réflexion.

Dans le cadre d’une formation professionnelle ou d’un apprentissage scolaire, la capacité de mémorisation inquiète largement les formateurs et les parents. C’est une sorte de bibliothèque dans la tête où vous pouvez consulter des ouvrages ou améliorer certains contenus. Il existe 3 types de mémoire : auditive, visuelle et kinesthésique.

Faisons un petit tour d’horizon sur ce dernier type et comment apprendre quand on a une mémoire kinesthésique.

Le fonctionnement des mémoires chez les hommes

Tout le fonctionnement de la mémoire humaine se déroule dans le cerveau. L’hippocampe abrite la mémoire de travail ou à court terme. C’est dans cette zone où les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer se produisent, ce qui entraîne les troubles de la mémoire. Cette structure intervient dans deux types de mémoire, dont la mémoire épisodique ainsi que la mémoire spatiale.

La première fonctionne suivant trois étapes importantes telles que l’encodage ou l’entrée des informations via des organes sensoriels. Celles-ci vont par la suite être stockées puis récupérées. Quant à la seconde, elle repose sur la présence d’une carte mentale, qui fait office d’itinéraire dans le cerveau.

L’importance des mémoires humaines

Les mémoires constituent un outil vital qui conditionne notre réussite et notre existence. C’est l’un des principaux piliers de la formation et du développement intellectuel. Il est ainsi nécessaire d’adopter des stratégies de mémorisation efficaces pour nous aider à bien agencer les informations et stimuler notre volonté d’apprendre de nouvelles choses.

Pour mieux mémoriser, chaque personne a son propre profil d’apprentissage en fonction de son type de mémoire. Il s’agit d’un véritable appui pédagogique dans le domaine de la formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle tous les apprenants ont chacun leur manière de réviser et d’apprendre plus facilement.

Les différents profils d’apprentissage : visuel, auditif et kinesthésique

Il existe trois profils d’apprentissage qui exposent les trois différents types de mémoire et impliquent les cinq sens.

La mémoire visuelle, appelée aussi mémoire eidétique

Pour mémoriser les informations, les personnes visuelles s’appuient sur l’organe de vue. Elles mettent en avant les photos, les images ou les explications schématisées. Ces individus s’intéressent plutôt sur les arts visuels tels que la photographie, la peinture, la décoration, etc. La technique du palais de mémoire convient bien à ce profil.

La mémoire auditive

La mémoire auditive fait partie des mémoires dites perceptives ou sensorielles. C’est la capacité de retenir plus facilement avec les sons qu’on entend. Lorsqu’une personne est sensible aux bruits, elle préfère répéter les informations à voix haute ou en écoutant de la musique, c’est qu’elle est probablement un auditif. Ce profil privilégie le sens de l’ouïe.

La mémoire kinesthésique

Les personnes kinesthésiques ont besoin de bouger, de manipuler, d’expérimenter, de toucher et de ressentir les objets pour pouvoir les retenir et bien apprendre.

Personne n’est entièrement visuel, auditif ou encore kinesthésique. C’est une question de préférence innée permettant aux apprenants de travailler sur un mode de communication et les accompagner aux mieux dans leurs apprentissages.

Même si les enfants utilisent dès leur naissance la sensation tactile, les préférences visuelles et auditives viennent plus rapidement. Il suffit de les observer pour savoir s’ils sont visuels, auditifs ou kinesthésiques.

Qu’est-ce que la mémoire kinesthésique ?

Le rôle de la mémoire est primordial pour développer notre capacité d’apprentissage et nos traits de personnalité. La mémoire kinesthésique permet de mémoriser les informations à l’aide des mouvements ou des sensations, que ce soit physique ou émotionnel.

Les personnes kinesthésiques apprennent donc par leur corps. Elles ont besoin de percevoir les choses ou les êtres vivants pour s’en souvenir plutôt que de parler à haute voix ou de visionner des images. Le processus de mémorisation se réalise à l’aide du toucher.

En fait, de minuscules capteurs sensoriels se trouvent sur la peau pour sentir les vibrations, les textures ainsi que la température au sein de l’environnement. Les kinesthésiques aiment bouger tout le temps. L’action leur facilite la mémorisation, au lieu des cours purement théoriques.

La mémoire visuelle et auditive est la plus reconnue dans les méthodes d’apprentissage classiques. De toute évidence, les élèves s’installent sur leur banc en face du tableau, en train d’écouter le professeur pour étudier.

La mémoire kinesthésique est parfois omise. Malgré cela, elle se révèle aussi importante que les autres. Il est donc dans votre intérêt de découvrir votre profil afin de pouvoir choisir la technique la plus adaptée pour améliorer votre mémoire. Les kinesthésiques ont besoin de se dépenser pour se former dans les meilleures conditions.

Comment reconnaître le profil d’apprentissage kinesthésique ?

Pour bien mémoriser et apprendre efficacement les enseignements, on utilise l’un des cinq sens. Il est donc nécessaire de savoir les méthodes d’apprentissage utilisées afin de retenir plus facilement les connaissances. En identifiant comment fonctionne l’apprenant, cela permet de lui fournir les techniques adaptées pour mémoriser efficacement.

Un individu est un visuel lorsqu’il apporte de l’importance à ce qu’il aperçoit : la couleur, les images et les illustrations graphiques. Celui qui se montre sensible aux sons qui se répètent est un auditif. Les kinesthésiques mémorisent par ailleurs en réécrivant, mais également grâce au goût et à l’odorat. On dit souvent qu’ils manquent de concentration, car ils sont toujours en mouvement.

Pour savoir votre profil d’apprentissage, il vous suffit de poser une question simple sur ce que pense l’apprenant si vous lui dites par exemple « chocolat ». S’il imagine sans hésiter la tablette de chocolat, c’est qu’il est visuel. Un auditif entend l’épellation du mot « chocolat » qui retentit dans sa tête ou également le bruit du papier alu qui se déchire. Le kinesthésique pense au goût ou à l’odeur du chocolat.

Comment développer ma mémoire kinesthésique ?

Comme la personne kinesthésique aime bouger, elle doit faire des mouvements pour travailler sa mémoire, entre autres en marchant, en reproduisant un graphique ou en mesurant avec des parties du corps. Elle a besoin de vivre les connaissances recueillies pour garantir la rétention des cours. Les pratiques ou du moins les simulations sont fortement appréciées afin d’optimiser la mémorisation.

Si durant la formation professionnelle, la personne concernée reste immobile, elle ne va retenir que peu de choses et aura une difficulté à mémoriser. Ceci étant, elle a besoin d’un endroit plus confortable et plus sécurisé pour travailler. La commodité au sein de l’environnement favorise davantage les capacités mnésiques et est efficace pour réviser. Les méthodes d’apprentissage trop théoriques ou verbales ne conviennent pas aux kinesthésiques.

Comment apprendre ses leçons quand on est kinesthésique ?

Dans le cadre d’une formation professionnelle ou pédagogique, être kinesthésique impose l’apprenti à adopter certains gestes, de préférence avec répétition, pour apprendre et mémoriser les informations. Il a intérêt à écrire sur un papier tout ce qu’il entend ou voit, faire un résumé ou noter les données essentielles. Sinon, l’usage des manuels et des sources sur Internet est à privilégier.

Afin d’améliorer la mémoire kinesthésique durant la formation, il est possible de créer des jeux éducatifs comme des quizz questions/réponses ou encore faire appel à la créativité. Le formateur doit attirer l’attention en utilisant des exemples concrets et adéquats. Des exercices pratiques avec des objets à manipuler permettant de mémoriser sont toujours au rendez-vous.

La théorie ne suffit pas. L’idéal est de pouvoir effectuer les révisions des cours sur un tableau mural ou également faire des fiches. Les kinesthésiques apprennent facilement en réécrivant. Il est fortement préconisé de participer et de poser beaucoup de questions pour donner du sens aux apprentissages. Les cartes mentales sont également privilégiées pour ce type de profil d’apprentissage.

Quel métier quand on a une mémoire kinesthésique ?

Pour réussir dans la vie, il est indispensable de choisir son orientation professionnelle avec pertinence. Cette démarche se construit au fil du temps et implique des méthodes appropriées. Les personnes qui ont une mémoire kinesthésique possèdent des besoins particuliers, notamment les sensations et les mouvements. Elles aiment bouger, être toujours en action et faire des exercices physiques et sportifs.

De ce fait, ces individus sont plus adroits dans la fabrication et la réparation des objets ainsi que dans la mécanique et les activités manuelles. Ils excellent également dans le bricolage, la cuisine et autres tâches qui nécessitent de manipuler des objets. Ils s’épanouissent bien en tant que bijoutiers, menuisiers, ébénistes, conducteurs d’équipement lourd, plombiers, etc.

Peu importe le choix, l’essentiel est que l’apprenti kinesthésique aime ce qu’il fait et que cela suscite beaucoup d’émotions positives.

Comment mémoriser en tant que kinesthésique ?

Les techniques de mémorisation qui fonctionnent avec un apprenant kinesthésique s’appuient sur les mouvements et les sensations. Certes, il est possible de relire et réviser les informations avec répétitions pour bien mémoriser.

Mais ces profils demandent des activités qui impliquent les aptitudes corporelles (habiletés, force, énergie, endurance). Ils ont ainsi tendance à aimer le sport, les arts, les langues ou encore la musique, des disciplines concrètes qui peuvent être mis en pratique immédiatement. Pour favoriser la mémorisation des apprentissages, il faudra constamment privilégier les mouvements, comme se balancer ou marcher. Sachez toutefois qu’un kinesthésique peut avoir une préférence pour une méthode en particulier, mais il reste plus judicieux de combiner différentes techniques pour obtenir des résultats performants.

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